Pourquoi le Muma? Pour l'expo sur Pissaro qui s'y tient jusque fin septembre et qui avait l'air fort sympathique. Et elle l'est. L'occasion d'explorer le musée sous toutes ses coutures, je suis fan. D'extérieur, il en impose, faut bien l'dire. Situé au pied de la capitainerie, il offre un panoramique impressionnant de l'entrée du port.
Et de l'intérieur, l'impression est saisissante. Le musée paraît ouvert sur l'extérieur, on y voit la mer, le port, les aller-venues des bateaux. On respire dans ce musée, et on s'en prend plein les yeux. Alors vraiment, ça vaut le détour.
Et dans le cadre du festival Normandie Impressioniste, le Muma dédie une partie de son espace aux oeuvres de Pissaro, allant de ses belles peintures des ports du Havre, de Rouen et de Dieppe à quelques dessins pour lesquels j'ai eu un vrai coup de coeur. Bref, allez-y les yeux fermés, mais gardez-les bien ouverts pendant la visite.
Et forcément, la visite se poursuit sur les tableaux "permanents" du musée, avec de très belles oeuvres, notamment d'Eugène Boudin. Et d'autres, qui nous laissent indifférents, qui nous marquent, qui nous surprennent.
Comme ce tableau, superbe peinture qui m'a frappé. Intitulé "Portrait de femme", j'y ai plus vu une sorte de fantôme. Elle m'a glacé le sang.
Et pour se remettre de cette belle visite, nous avons atterri au Chat bleu, petit resto-salondethé-brocante-baràtapas dont j'ai déjà fait l'éloge il y a quelques temps sur ce blog. Mais je n'avais jamais pu y passer la pause déjeuner. Alors ce midi, c'était ZE occasion d'y aller, et là aussi, je n'ai pas été déçue du passage. Les petits plats préparés avec soin sont délicieux.
Au menu de ce midi, un saumon mariné accompagné d'une salade de roquette et mâche et de pommes de terre vitelottes, un délice.
A bon entendeur!
